La Cité universitaire francophone welcomes students for the winter 2024 semester at the University of Regina
Regina, January 9, 2024 — The Winter 2024 semester at the University of Regina commenced on Monday, January
Aujourd’hui fière Fransaskoise, le parcours francophone de Marie débute, comme un grand nombre de personnes venant de familles anglophones, à l’école. Après avoir suivi un programme de français de base jusqu’à la 10e année, c’est en 11e et 12e année à Luther College High School à Regina, dans le programme intensif du Baccalauréat international, qu’elle développe une véritable passion pour la francophonie.
C'est pendant mes études dans ce programme que j'ai vraiment trouvé la confiance de continuer mes études en français.
Après le secondaire, Marie approfondit son appréciation de la langue et de la culture francophone en participant au programme Explore, à Chicoutimi, au Québec. C’est après cette aventure qu’elle décide de s’inscrire dans le Baccalauréat en éducation française et le Baccalauréat en études francophones et interculturelles à l’Université de Regina.
Durant ses quatre ans d’études, Marie s’implique dans la vie étudiante à titre de vice-présidente de la Société des étudiants francophones et participe à de nombreuses activités, qui lui permettent de découvrir et de se familiariser davantage avec la fransaskoisie.
J'ai choisi d'étudier en français à cause de mon amour de la langue. De plus, je sais que le bilinguisme devient de plus en plus important dans notre pays et est un atout puissant dans n’importe quelle carrière.
Après avoir obtenu ses diplômes, elle commence par faire de la suppléance dans les écoles. Cependant, dans les mois qui suivent, elle se réoriente vers le monde de la politique, se laissant guider par sa passion d’aider les autres. Choisie parmi les meilleurs diplômés universitaires de la province, elle a ainsi travaillé de près avec les députés de l’Assemblée législative de la Saskatchewan, dans un stage de sept mois au palais législatif (Saskatchewan Legislative Intern Program), où elle a d’ailleurs travaillé comme guide bilingue pendant ses études. Durant son stage, elle eut la chance de mettre en pratique son français lors de voyages à Genève, Bruxelles et Londres, afin de tisser des liens avec les membres de l’ONU, de l’Union européenne et du gouvernement Britannique.
Alimentée par sa passion pour le français et ses expériences académiques et professionnelles, elle fait sa demande et est acceptée à l’automne 2016 à la faculté de droit à l’Université de la Saskatchewan. Le français fait toujours partie intégrante de ses études, car elle est parmi la première cohorte du Certificat de common law en français en partenariat avec l’Université d’Ottawa.
Motivée par le désir de rester impliquée dans la communauté fransaskoise, Marie s’entoure d’amis et de collègues francophones. Elle espère pouvoir motiver les jeunes francophones et francophiles à suivre leur passion, peu importe leur champ d’études.
C’était une décision impulsive mais comme le dit la chanson d’Edith Piaf, « non, je ne regrette rien. »
Grâce en partie à son expérience dans le Certificat, Ben est accepté au programme de droit à McGill. Il suit le programme de droit intégré, où il obtient un double diplôme en droit civil et en droit commun (BCL/LLB). Il a aussi la chance de compléter sa dernière année en droit à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne où il a étudié le droit international et européen.
L’apprentissage du français ouvre un monde des possibilités à ceux qui veulent travailler et vivre dans un environnement multiculturel et cosmopolite. Il ne faut jamais oublier que le français n’est pas une langue étrangère au Canada!
Ben travaille présentement pour le cabinet juridique MLT Aikins à Regina. Il est également membre de l'Association des juristes d'expression française en Saskatchewan (AJEFS). Même s’il n’utilise pas le français couramment au travail, son français lui est utile quand il doit lire des documents juridiques rédigés en français, comme des contrats ou des testaments : il n’a pas besoin d’attendre une traduction!
Ben maintient par ailleurs son bilinguisme en lisant des livres en français et en parlant français avec ses amis francophones. Une de ses activités préférées? Faire du jogging tout en écoutant l’émission « Les années lumières» sur les ondes de ICI Radio-Canada!
Selon lui, l’apprentissage du français est une activité que l’on fait tout au long de sa vie. Il faut seulement de la patience et de la persévérance.
Ne lâchez pas. Il y a beaucoup de ressources à votre disposition pour faciliter l’apprentissage du français, à la télévision, à la radio, sur internet, et surtout à l’Université de Regina.
Anglophone, francophone, francophile…voilà le parcours identitaire de la Fransaskoise Raquel Fletcher. Après avoir suivi des cours de français de base à Greenall High School à Balgonie, SK ainsi qu’un cours débutant de français à l’Université de Regina, Raquel s’inscrit dans le programme de français langue seconde en 2008 pour nourrir son intérêt grandissant pour le français.
Au départ, Raquel voyait l’apprentissage du français comme étant purement pratique :
Je ne voulais pas être touriste chez moi. J’ai voulu être capable de communiquer dans les deux langues officielles du Canada.
Puis, au cours du programme du Certificat est née une véritable passion pour le français et la culture francophone. Raquel fait alors des stages et du bénévolat dans la communauté francophone, jusqu’à même faire partie d’une pièce de théâtre en français!
Raquel complète ensuite son parcours par un baccalauréat en journalisme de l’Université de Regina, puis travaille comme journaliste à Global Regina pendant quelques années. Avec le désir de devenir complètement bilingue, elle retourne aux études pour compléter son Baccalauréat en études francophones et interculturelles.
Selon elle, son expérience dans les programmes en français à l’université a été enrichie par les relations étroites que maintiennent les étudiants entre eux et avec le personnel. Elle dit maintenant avoir un réseau, des contacts et des amis dans la communauté francophone. C’est en partie grâce à ce réseau qu’elle a pu dénicher un emploi de journaliste bilingue à Québec afin de travailler pour Global Montréal.
Elle estime que c’est essentiellement grâce à ses études en français qu’elle a pu commencer une carrière en journalisme au Québec et grâce au temps passé dans un milieu francophone minoritaire qu’elle peut aujourd’hui pleinement apprécier de vivre dans un contexte majoritairement francophone.
On comprend le monde un peu plus et un peu mieux quand on est capable de comprendre deux langues.
Si Raquel reconnait qu’apprendre une deuxième langue n’était pas facile, elle ne l’a jamais regretté car elle sait qu’elle peut aujourd’hui vivre son plein potentiel.