Raquel Fletcher

CFLS '09, BA '15

 

 

Anglophone, francophone, francophile…voilà le parcours identitaire de la Fransaskoise Raquel Fletcher. Après avoir suivi des cours de français de base à Greenall High School à Balgonie, SK ainsi qu’un cours débutant de français à l’Université de Regina, Raquel s’inscrit dans le programme de français langue seconde en 2008 pour nourrir son intérêt grandissant pour le français.

Au départ, Raquel voyait l’apprentissage du français comme étant purement pratique :

Je ne voulais pas être touriste chez moi. J’ai voulu être capable de communiquer dans les deux langues officielles du Canada.

Puis, au cours du programme du Certificat est née une véritable passion pour le français et la culture francophone. Raquel fait alors des stages et du bénévolat dans la communauté francophone, jusqu’à même faire partie d’une pièce de théâtre en français!

Raquel complète ensuite son parcours par un baccalauréat en journalisme de l’Université de Regina, puis travaille comme journaliste à Global Regina pendant quelques années. Avec le désir de devenir complètement bilingue, elle retourne aux études pour compléter son Baccalauréat en études francophones et interculturelles.

Selon elle, son expérience dans les programmes en français à l’université a été enrichie par les relations étroites que maintiennent les étudiants entre eux et avec le personnel. Elle dit maintenant avoir un réseau, des contacts et des amis dans la communauté francophone. C’est en partie grâce à ce réseau qu’elle a pu dénicher un emploi de journaliste bilingue à Québec afin de travailler pour Global Montréal.

Elle estime que c’est essentiellement grâce à ses études en français qu’elle a pu commencer une carrière en journalisme au Québec et grâce au temps passé dans un milieu francophone minoritaire qu’elle peut aujourd’hui pleinement apprécier de vivre dans un contexte majoritairement francophone.

On comprend le monde un peu plus et un peu mieux quand on est capable de comprendre deux langues.

Si Raquel reconnait qu’apprendre une deuxième langue n’était pas facile, elle ne l’a jamais regretté car elle sait qu’elle peut aujourd’hui vivre son plein potentiel.

 

Rencontrez plus de diplômés